jeudi 9 avril 2009

Biographie


Frederic VENANT est né en banlieue parisienne, il y a quelques décennies.
À l'âge de 14 ans, il intègre l'Atelier de Pédagogie et d'Animation de Strasbourg et tourne ses premiers courts-métrages en Super 8. À 18 ans, il commence des études de cinéma à l'ISEC (groupe ESRA) mais échoue au 3ème tour du concours d'entrée de la FEMIS.
Les héros de sa jeunesse sont incarnés par les acteurs dont il s'inspire : Peter O'TOOLE, Omar SHARIFF ou encore Richard HARRIS.
En constante recherche d'approfondissement, il s'inscrit chaque année à un cours d'art dramatique et intègre une formation spécifique par an. Récemment, il a fait un travail sur les émotions avec Enrique Morales et poursuit, par exemple, des cours d'escrime artistique avec Philippe Penguy.
Particulièrement attaché à l’œuvre de Georges Brassens, il a créé un concept inédit et original en théâtralisant les textes du poète transformés en sketch savoureux et truculents. Cette réussite est confirmée par l’enregistrement d’un CD en 2006 (Editions Productions Spéciales).
Outre ses expériences théâtrales, il se consacre par prédilection au cinéma et à la télévision. Ces dernières années, il a pu jouer avec Sophie Marceau, Sylvie Testud, Daniel Auteuil, Roland Giraud et Charles Berling par exemple.
Surtout, il endosse des premiers rôles dans de nombreux courts-métrages où il donne toute leur ambiguïté à des personnages troubles comme un prêtre pédophile (Le rédempteur de Bartosz Kowalski) ou un sociopathe implacable dans Cam2cam de Davy Sihali. Ce thriller de 26mn connaît une brillante carrière dans les festivals internationaux et notamment aux USA (8 sélections à ce jour).
Narrateur par passion, il aime prêter sa voix à des fictions.
Sa stature et sa prestance lui permettent d’incarner régulièrement des rôles de cadre, médecin, banquier dans des publicités pour Gaz de France, la SNCF, Bouygues ou encore Fortuneo.
Frédéric est père de quatre enfants.

Nouvelles représentations


Faire naître et grandir un spectacle est une aventure qui réclame une énergie particulière. Par chance, le projet "Brassens dans le texte" ne me coûte pas d'efforts. C'est un plaisir renouvelé. Après la première représentation au Bourvil, nous avons convenu avec Arlène et Georges Clair, les responsables du lieu, de poursuivre avec une programmation hebdomadaire TOUS LES VENDREDI. Seulement voilà, le 3 avril, je tournais et le 24, je goûterai ma semaine de vacances annuelle. Pas de chance : la com' attendra pour être systématisée. En attendant, nous voilà avec deux exceptionnelles à réussir les 10 et 17 avril au Théâtre Bourvil.
Entre temps, les répétitions ont commencé avec Olivia Barreau à la baguette (et ce n'est pas qu'une image). Notre objectif est de donner le rythme et la structure nécessaire pour déclencher le rire et conserver l'attention du spectateur. Je commence ce travail avec circonspection (pourquoi le taire) et intérêt en même temps. Depuis longtemps, je sais que "Brassens dans le texte" vivra de nombreuses vies; ce que j'ai appelé des versions. Dans la V.1.00 comme disent les informaticiens, j'ai choisi 25 textes contraint et forcé par l'impératif de faire tenir ma performance en une heure. Le traitement est très/trop linéaire. L'espace et l'adresse sont mal maîtrisées. La lumière n'est pas installée. Bref, le spectacle est imparfait. Il ira en se bonifiant.
Et pourtant, votre enthousiasme soutient déjà mes efforts. Après chaque représentation, j'ai la chance de recueillir des encouragements, souvent de la part d'inconnus amateurs de Brassens qui ont apprécié l'audace du parti-pris. Je les en remercie infiniment. À ce stade, et pendant que la mise en scène se précise, je suis avant tout impatient de gagner votre confiance, de vous voir valider ma démarche. Si dire, réciter ou jouer du Brassens, appelons cela comme on veut, sans musique, est intéressant à votre goût, alors oui, tous les efforts du monde n'en sont pas tant le plaisir de l'interprétation est présent.
Rendez-vous les 10 et 17 avril au Bourvil, pour de premières modifications dans l'ordre du texte et les intentions. Et merci de ne pas hésiter à critiquer mon travail.