INTEGRALE 2011 - Les Vidéos

Bonjour à tous, Grâce à Philippe Petit, je vous propose de voir quelques extraits de mon intervention à L'Intégrale Brassens en octobre 2011. A vous de commenter.

WEEK-END COCHON

C'est le thème que l'Aubergerie du Haut-Breda, dans l'Isère, retient chaque année pour célébrer... la viande de cochon. Comme chaque année, on fait boucherie, comme on dit au Québec et le chef Thomas conçoit un menu, succulent, comme à l'habitude. Pour cet homme, aussi généreux que sa cuisine, la fête ne serait pas complète si les nourritures de l'esprit ne se mariaient pas avec la gastronomie du terroir.
Entre autres artistes, il me fait donc l'honneur de m'inviter pour la seconde fois. J'interpréterai donc un choix de textes orientés, en trois petits sets entre les plats. N'amenez pas les enfants. Le menu est trop copieux et mes intermèdes trop croustillants.
C'est vendredi 5 novembre et ça se passe dans la montagne, les pieds dans la terre et le nez dans les étoiles. Ce sera un de ses moments où l'on se sent vivre plus intensément, et en communion avec l'intemporalité.
Au plaisir de vous y voir.

INTEGRALE BRASSENS : LE PLEIN DE BONHEUR

Ma participation à l'Intégrale Brassens, festival annuel organisé par l'association Le Grand Pan, a été source de multiples satisfactions. Jouer est toujours un plaisir; découvrir de nouveaux textes, se les mettre en bouche, les "créer" à ma manière est ma raison d'être (artistiquement); baigner dans un environnement imprégné de l'esprit de Tonton Georges, dans une sorte de communion, s'avère reposant; enfin, les encouragements des spectateurs me portent.
Je dois mon passage sur cette scène à Laure Boulanger, qui a vu mes spectacles 2009 et 2010 et à Marie Volta qui a écouté sa prescription. Merci à elles.
J'invite les spectateurs à guetter la prochaine édition de cette manifestation, en octobre 2011.

INTEGRALE BRASSENS

Marie Volta et les membres de l'association LE GRAND PAN m'ont fait l'honneur de m'accueillir dans le cadre de L'INTEGRALE BRASSENS, une réunion annuelle d'admirateurs et d'artistes autour des chansons et des textes de Tonton Georges.
Samedi 23 octobre à 20h00, retrouvons-nous à la mairie du 9ème arrondissement de Paris. J'y interpréterai Les radis et deux nouveaux textes pour moi, le délicat Fidèle absolu et Le grand vicaire, dans une version interactive avec le public.
Alors révisez vos "classiques" et venez rire avec moi.
Amicalement.

ACTUALITÉ PROVINCIALE

Amis bretons et vacanciers, vous pourrez peut-être aller voir BRASSENS DANS LE TEXTE à Fougères les 27 et 28 août à Fougères au festival Les Scènes Déménagent.

Programme complet en cliquant sur ce lien :

AMA ET FAC QUOD VIS*

Ah! Pas facile d'auto-produire et d'auto-promouvoir un spectacle sur Paris. Et un dimanche ensoleillé en plus.

Par chance, même quand la salle est chichement remplie, il se trouve toujours des spectateurs enthousiastes pour venir partager leur plaisir avec moi à la fin de la représentation. Et comme disait Victor Hugo :« Une âme est plus grande qu’un monde ». De ce fait, monter sur scène reste une satisfaction et un aboutissement.

Aucune raison de se laisser déstabiliser. Certes, il est désagréable d'être sermoné par le directeur du théâtre pour une trop faible fréquentation trente minutes avant de monter sur scène, certes le doute est légitime quand le bouche-à-oreille ne semble pas s'enclencher. Mais la pièce est intéressante et le concept est bon : donner à entendre du Brassens dans une version inédite, dans une dimension théâtrale, avec des parti-pris si pertinents et si novateurs qu'ils démontrent la profondeur de l'oeuvre. C'est un forme d'art. On peut le revendiquer en tant que tel.

Alors, même déçu, ne soyons pas abattu. Et comme dirait un grand personnage du début du vingt-et-unième siècle : (it is time to) reaffirm that fundamental truth - that out of many, we are one; that while we breathe, we hope, and where we are met with cynicism, and doubt, and those who tell us that we can't, we will respond with that timeless creed that sums up the spirit of a people:

Yes We Can.

* St Augustin

JE HAIS LES DIMANCHE

C'est le titre d'une chanson de Charles Aznavour au tout début des années 50.

J'y fais référence car, à chaque fois, monter sur scène reste une souffrance dans la mesure où on ne se débarrasse pas du trac parce qu'on le décide. Il disparaît quand la lumière s'allume. C'est un peu comme en amour. Personnellement, je trouve que la drague est du même registre : paralysante, exténuante, ambivalente. Un passage obligé auquel on aime à repenser uniquement quand la chose s'est bien conclue.

Dimanche prochain, et tous les dimanche de juillet à 19h00, au théâtre Montmartre Galabru, j'aurai cette boule au ventre et cette sensation d'entrave. Puis en vous découvrant dans le noir, je sais qu'elle disparaîtra et que ne restera plus, en fin compte, que le plaisir de l'instant.