dimanche 11 juillet 2010

ACTUALITÉ PROVINCIALE

Amis bretons et vacanciers, vous pourrez peut-être aller voir BRASSENS DANS LE TEXTE à Fougères les 27 et 28 août à Fougères au festival Les Scènes Déménagent.

Programme complet en cliquant sur ce lien :

lundi 5 juillet 2010

AMA ET FAC QUOD VIS*


Ah! Pas facile d'auto-produire et d'auto-promouvoir un spectacle sur Paris. Et un dimanche ensoleillé en plus.

Par chance, même quand la salle est chichement remplie, il se trouve toujours des spectateurs enthousiastes pour venir partager leur plaisir avec moi à la fin de la représentation. Et comme disait Victor Hugo :« Une âme est plus grande qu’un monde ». De ce fait, monter sur scène reste une satisfaction et un aboutissement.

Aucune raison de se laisser déstabiliser. Certes, il est désagréable d'être sermoné par le directeur du théâtre pour une trop faible fréquentation trente minutes avant de monter sur scène, certes le doute est légitime quand le bouche-à-oreille ne semble pas s'enclencher. Mais la pièce est intéressante et le concept est bon : donner à entendre du Brassens dans une version inédite, dans une dimension théâtrale, avec des parti-pris si pertinents et si novateurs qu'ils démontrent la profondeur de l'oeuvre. C'est un forme d'art. On peut le revendiquer en tant que tel.

Alors, même déçu, ne soyons pas abattu. Et comme dirait un grand personnage du début du vingt-et-unième siècle : (it is time to) reaffirm that fundamental truth - that out of many, we are one; that while we breathe, we hope, and where we are met with cynicism, and doubt, and those who tell us that we can't, we will respond with that timeless creed that sums up the spirit of a people:

Yes We Can.

* St Augustin

vendredi 2 juillet 2010

JE HAIS LES DIMANCHE


C'est le titre d'une chanson de Charles Aznavour au tout début des années 50.

J'y fais référence car, à chaque fois, monter sur scène reste une souffrance dans la mesure où on ne se débarrasse pas du trac parce qu'on le décide. Il disparaît quand la lumière s'allume. C'est un peu comme en amour. Personnellement, je trouve que la drague est du même registre : paralysante, exténuante, ambivalente. Un passage obligé auquel on aime à repenser uniquement quand la chose s'est bien conclue.

Dimanche prochain, et tous les dimanche de juillet à 19h00, au théâtre Montmartre Galabru, j'aurai cette boule au ventre et cette sensation d'entrave. Puis en vous découvrant dans le noir, je sais qu'elle disparaîtra et que ne restera plus, en fin compte, que le plaisir de l'instant.