mercredi 1 juillet 2009

VIDEO

Ici prochainement, une bande démo du spectacle réalisée par la société Midi à quatorze heures.

vendredi 22 mai 2009

EN JUIN, FAIS-TOI DU BIEN

C'est reparti pour une série de représentations tous les vendredis, du 29 mai au 26 juin. L'enjeu financier en devient plus motivant et l'exercice prend un rythme plus physique.

samedi 16 mai 2009

NOUVEAU VISUEL, NOUVEAUX TEXTES


La représentation du 15 mai a été l'objet de grands chambardements précipités. Continuant à réfléchir à l'ordre optimal du spectacle, j'ai ajouté au pied levé Les Amours d'Antan et inséré Discours de fleurs après Le Bulletin de santé. François MOUTON, le régisseur du spectacle depuis le 7 mars, étant appelé à travailler sur une manifestation à Venise, c'est la comédienne Delphine HOMERVILLE qui l'a remplacé. En trois heures, elle a assimilé le lieu, l'équipement, la mise en scène et les intentions pour réaliser, entre deux réglages, une véritable mise en espace. Comme ces complications ne suffisaient pas, la société MIDI A QUATORZE HEURE était venue installer deux caméras pour une captation.

Après, je m’étonne d’être stressé et de finir sur les genoux ! De ce fait, la satisfaction de voir une salle bien remplie, de l’entendre rire et parfois bruisser est un Graal régénérateur. Avec beaucoup plus de rigueur et de travail, je devrais parvenir à me donner l’aisance nécessaire à porter la pièce à hauteur de ses ambitions.

Casse-tête supplémentaire, le projet d’affiche joint à ce billet reste à valider et à perfectionner. En particulier, je cherche la formule qui résumerait le spectacle : « Le petit théâtre de Brassens » ? « Sans musique, Brassens entre en scène » ? Je l’ai pas ! J’le trouve pas ! Comment expliquer un concept inédit et sacrilège.

Il ne me reste que quelques jours pour lancer l’impression si je veux donner de la visibilité aux représentations du 29 mai au 26 juin (tous les vendredis). Vos suggestions sont bienvenues. D’avance merci.

lundi 4 mai 2009

Cher Lecteur (oui le singulier se justifie*),
Une nouvelle représentation au théâtre Bourvil le vendredi 15 mai me permettra sans doute d'avancer l'esprit un peu plus tranquille. Un des écueils du métier de comédien, c’est la légitimité. Suis-je en droit, à défaut d’être en capacité, d’être acteur, c’est une interrogation récurrente.
À celle-ci s’ajoute, dans mon cas : suis-je un interprète légitime. Quiconque me connaît personnellement sait que je ne « dis » pas Brassens parce que je ne sais pas chanter, comme d’autres font du slam parce qu’ils ne chantent pas en rythme. Je chante, comme un autodidacte mais je chante. Donc ma démarche de faire des chansons des saynètes est un parti pris. Est-elle pour autant légitime, vous seul pouvez en juger.
Toutefois, parmi ceux qui sont appelés à voir le spectacle, il est un aréopage dont l’opinion m’importe plus. Personne n’est dépositaire exclusif de l’héritage culturel de Georges Brassens. Son église n’a ni clergé ni liturgie - surtout c’est une idée hérétique ; mais Brassens avait un entourage, des compagnons de route, des collaborateurs et des admirateurs travaillent à la perpétuation de son esprit et de son œuvre.
Parmi ceux-ci, il est une personne que j’apprécie pour son humour, son amabilité ineffable qui n’a d’égal que le soleil de son accent, c’est le président de l’association Auprès De Son Arbre. Sans prétention et avec obstination, Pierre Schuller abat un travail considérable pour relayer les manifestations et promouvoir l’essence même de l’œuvre de Tonton Georges.
C’est donc un plaisir immense de savoir que je vais le recevoir le 15 mai. Comme il est enthousiaste au naturel, je n’ai pas eu à faire beaucoup d’efforts pour le convaincre de venir d’Agen voir Brassens dans le texte à Paris. Saurez-vous venir de bien plus près ? Alors voilà, verdict ce vendredi 15 mai rue des Boulets, aux environs de 20h, comme les soirs d’élection.
On peut trouver dérisoire d’avoir tant besoin d’avis pour avancer. Je le déplore, mais ma nature est ainsi faite et le respect que je dois à Georges Brassens me commande de savoir si je ne commets pars de sacrilège en détricotant ses chansons pour en faire du théâtre.
Le débat est ouvert.
Frédéric
Le 4 mai 2009

* D’une part, il y a l’idée que le blog s’adresse à tous, certes, mais aussi à chacun. D’autre part, je ne suis pas sûr de ne pas être mon unique lecteur. Pas glop !

Sacrilège ou légitime.

Cher Lecteur (oui le singulier se justifie*),
Une nouvelle représentation au théâtre Bourvil le vendredi 15 mai me permettra sans doute d'avancer l'esprit un peu plus tranquille. Un des écueils du métier de comédien, c’est la légitimité. Suis-je en droit, à défaut d’être en capacité, d’être acteur, c’est une interrogation récurrente.
À celle-ci s’ajoute, dans mon cas : suis-je un interprète légitime. Quiconque me connaît personnellement sait que je ne « dis » pas Brassens parce que je ne sais pas chanter, comme d’autres font du slam parce qu’ils ne chantent pas en rythme. Je chante, comme un autodidacte mais je chante. Donc ma démarche de faire des chansons des saynètes est un parti pris. Est-elle pour autant légitime, vous seul pouvez en juger.
Toutefois, parmi ceux qui sont appelés à voir le spectacle, il est un aréopage dont l’opinion m’importe plus. Personne n’est dépositaire exclusif de l’héritage culturel de Georges Brassens. Son église n’a ni clergé ni liturgie - surtout c’est une idée hérétique ; mais Brassens avait un entourage, des compagnons de route, des collaborateurs et des admirateurs travaillent à la perpétuation de son esprit et de son œuvre.
Parmi ceux-ci, il est une personne que j’apprécie pour son humour, son amabilité ineffable qui n’a d’égal que le soleil de son accent, c’est le président de l’association Auprès De Son Arbre. Sans prétention et avec obstination, Pierre Schuller abat un travail considérable pour relayer les manifestations et promouvoir l’essence même de l’œuvre de Tonton Georges.
C’est donc un plaisir immense de savoir que je vais le recevoir le 15 mai. Comme il est enthousiaste au naturel, je n’ai pas eu à faire beaucoup d’efforts pour le convaincre de venir d’Agen voir Brassens dans le texte à Paris. Saurez-vous venir de bien plus près ? Alors voilà, verdict ce vendredi 15 mai rue des Boulets, aux environs de 20h, comme les soirs d’élection.
On peut trouver dérisoire d’avoir tant besoin d’avis pour avancer. Je le déplore, mais ma nature est ainsi faite et le respect que je dois à Georges Brassens me commande de savoir si je ne commets pars de sacrilège en détricotant ses chansons pour en faire du théâtre.
Le débat est ouvert.
Frédéric
Le 4 mai 2009

* D’une part, il y a l’idée que le blog s’adresse à tous, certes, mais aussi à chacun. D’autre part, je ne suis pas sûr de ne pas être mon unique lecteur. Pas glop !

jeudi 9 avril 2009

Biographie


Frederic VENANT est né en banlieue parisienne, il y a quelques décennies.
À l'âge de 14 ans, il intègre l'Atelier de Pédagogie et d'Animation de Strasbourg et tourne ses premiers courts-métrages en Super 8. À 18 ans, il commence des études de cinéma à l'ISEC (groupe ESRA) mais échoue au 3ème tour du concours d'entrée de la FEMIS.
Les héros de sa jeunesse sont incarnés par les acteurs dont il s'inspire : Peter O'TOOLE, Omar SHARIFF ou encore Richard HARRIS.
En constante recherche d'approfondissement, il s'inscrit chaque année à un cours d'art dramatique et intègre une formation spécifique par an. Récemment, il a fait un travail sur les émotions avec Enrique Morales et poursuit, par exemple, des cours d'escrime artistique avec Philippe Penguy.
Particulièrement attaché à l’œuvre de Georges Brassens, il a créé un concept inédit et original en théâtralisant les textes du poète transformés en sketch savoureux et truculents. Cette réussite est confirmée par l’enregistrement d’un CD en 2006 (Editions Productions Spéciales).
Outre ses expériences théâtrales, il se consacre par prédilection au cinéma et à la télévision. Ces dernières années, il a pu jouer avec Sophie Marceau, Sylvie Testud, Daniel Auteuil, Roland Giraud et Charles Berling par exemple.
Surtout, il endosse des premiers rôles dans de nombreux courts-métrages où il donne toute leur ambiguïté à des personnages troubles comme un prêtre pédophile (Le rédempteur de Bartosz Kowalski) ou un sociopathe implacable dans Cam2cam de Davy Sihali. Ce thriller de 26mn connaît une brillante carrière dans les festivals internationaux et notamment aux USA (8 sélections à ce jour).
Narrateur par passion, il aime prêter sa voix à des fictions.
Sa stature et sa prestance lui permettent d’incarner régulièrement des rôles de cadre, médecin, banquier dans des publicités pour Gaz de France, la SNCF, Bouygues ou encore Fortuneo.
Frédéric est père de quatre enfants.

Nouvelles représentations


Faire naître et grandir un spectacle est une aventure qui réclame une énergie particulière. Par chance, le projet "Brassens dans le texte" ne me coûte pas d'efforts. C'est un plaisir renouvelé. Après la première représentation au Bourvil, nous avons convenu avec Arlène et Georges Clair, les responsables du lieu, de poursuivre avec une programmation hebdomadaire TOUS LES VENDREDI. Seulement voilà, le 3 avril, je tournais et le 24, je goûterai ma semaine de vacances annuelle. Pas de chance : la com' attendra pour être systématisée. En attendant, nous voilà avec deux exceptionnelles à réussir les 10 et 17 avril au Théâtre Bourvil.
Entre temps, les répétitions ont commencé avec Olivia Barreau à la baguette (et ce n'est pas qu'une image). Notre objectif est de donner le rythme et la structure nécessaire pour déclencher le rire et conserver l'attention du spectateur. Je commence ce travail avec circonspection (pourquoi le taire) et intérêt en même temps. Depuis longtemps, je sais que "Brassens dans le texte" vivra de nombreuses vies; ce que j'ai appelé des versions. Dans la V.1.00 comme disent les informaticiens, j'ai choisi 25 textes contraint et forcé par l'impératif de faire tenir ma performance en une heure. Le traitement est très/trop linéaire. L'espace et l'adresse sont mal maîtrisées. La lumière n'est pas installée. Bref, le spectacle est imparfait. Il ira en se bonifiant.
Et pourtant, votre enthousiasme soutient déjà mes efforts. Après chaque représentation, j'ai la chance de recueillir des encouragements, souvent de la part d'inconnus amateurs de Brassens qui ont apprécié l'audace du parti-pris. Je les en remercie infiniment. À ce stade, et pendant que la mise en scène se précise, je suis avant tout impatient de gagner votre confiance, de vous voir valider ma démarche. Si dire, réciter ou jouer du Brassens, appelons cela comme on veut, sans musique, est intéressant à votre goût, alors oui, tous les efforts du monde n'en sont pas tant le plaisir de l'interprétation est présent.
Rendez-vous les 10 et 17 avril au Bourvil, pour de premières modifications dans l'ordre du texte et les intentions. Et merci de ne pas hésiter à critiquer mon travail.

jeudi 26 février 2009

EXCEPTIONNELLE au théâtre André BOURVIL

Ça y est. Après le disque en 2006, le projet "Brassens dans le texte" va exister sur scène à Paris pour une soirée exceptionnelle le samedi 7 mars à 19h00 très précise. Brassens lui-même disait : "il faut que le public qui m'écoute oublie la musique. Il faut que la musique (de mes chansons) soit comme de la musique de film, qu'elle soit en-dessous. Il ne faut pas qu'elle prenne le pas sur les paroles. Il faut qu'on l'oublie. Il faut que cela me vaille le titre de type qui ne sait pas écrire de la musique. Et quand on dit : Brassens ce n'est pas de la musique, c'est des paroles, on ne se rend pas compte de l'honneur que l'on me fait".

La génèse de ce spectacle remonte à de nombreuses années en arrière. Brassens, pour moi, c'est d'abord un vinyl noir qui tourne en boucle sur le vieux pick-up de mes parents les mercredi où je restais seul en attendant le retour de ma mère pour midi. Le virus m'a été transmis par mon père. Sans conteste, c'est son chanteur préféré et je pense que c'est pour me rapprocher de lui que j'écoute le seul disque que nous avions. J'ai 8 ans environ, et je suis loin de comprendre le sens des paroles. Ainsi, c'est au premier degré que je saisis "La guerre de 14-18". Imaginez le tremblement de terre que j'ai pu ressentir en grandissant. Dès lors, c'est devenu une forme de challenge pour moi de m'imprégner de l'oeuvre de Tonton Georges.

Or en l'explorant, j'en ai découvert la saveur particulière. Si toute mon adolescence, j'ai voué un culte à Jacques Brel, même si je considère toujours que mon sang bout de la même ferveur que l'Abbé Brel, je considère aujourd'hui que Brassens représente la voie de la sagesse, la petite musique du Bonheur. Surtout, la finesse et la richesse du vocabulaire de Georges Brassens me porte à l'exploration de son lexique et de ses références. Ainsi, j'en apprends tous les jours, découvrant le subtil mélange des expressions populaires, de la culture classique et la fusion unique du créateur.

Et poussant encore plus loin cette approche, je découvre presqu'accidentellement que Brassens est le roi de l'enjambement. On peut légitimement dire qu'il est le seul auteur de chansons que l'on peut lire tout à fait différemment de ce que l'on écoute. Alors mélangeant mon attrait pour cette poésie et ma passion pour cette langue survitaminée, je me mis en tête d'en transmettre la substantifique moëlle à mes enfants. Un travail de titan. Tant de références, tant de concept à décrypter. Je m'y attèle en choisissant l'aspect poétique de l'oeuvre de Georges Brassens. Or j'en découvre par là-même la dimension théâtrale. Tout-à-coup, les chansons les plus rébarbatives, comme "Le blason", deviennent des sources intarissables de ravissement et de délectation.

Alors je plonge. J'achète les textes dans une intégrale. Je fouille, j'explore en faisant mon travail de comédien. Je m'imprègne, j'essaie des personnages, des situations. Je crée des sketches, des tacitures adaptées. Je tatonne. Des accidents créatifs me révèlent une façon intéressante d'interpréter tel ou tel texte. Enfin, une thématique se dégage. Aujourd'hui, je privilégie la truculence et la gauloiserie pour ce premier spectacle. J'ai une soixantaine de textes en tête, dont quelques inédits. Je dois n'en garder qu'une vingtaine pour tenir une heure, selon la contrainte des programmateurs. Quelle frustration! Je me console en pensant que ce samedi, je jouerai la V.1, un premier jet de ce sacerdoce qu'est devenu pour moi l'interprétation sans musique de Brassens.

Samedi, et plus régulièrement si vous m'aidez à faire de cette représentation un succès, mon objectif sera notamment d'obtenir votre quitus, de vous entendre légitimer ma démarche, vous les amis inconnus et intimes de Georges. Je veux croire que Brassens n'eut pas renié mon travail et eut apprécié d'entendre ses textes avec la petite musique du théâtre.

Alors rendez-vous samedi 7 mars 2009
Théâtre André BOURVIL
13 rue des Boulets - Paris 11
M° NATION ou Rue des Boulets.
à 19h00 très précise (il y a un autre spectacle après)
Pré-vente : 10 € sur réservation au 01 48 81 02 79
Sur place : 20 €

Au plaisir de vous y saluer.

Frédéric VENANT