vendredi 22 mai 2009

EN JUIN, FAIS-TOI DU BIEN

C'est reparti pour une série de représentations tous les vendredis, du 29 mai au 26 juin. L'enjeu financier en devient plus motivant et l'exercice prend un rythme plus physique.

samedi 16 mai 2009

NOUVEAU VISUEL, NOUVEAUX TEXTES


La représentation du 15 mai a été l'objet de grands chambardements précipités. Continuant à réfléchir à l'ordre optimal du spectacle, j'ai ajouté au pied levé Les Amours d'Antan et inséré Discours de fleurs après Le Bulletin de santé. François MOUTON, le régisseur du spectacle depuis le 7 mars, étant appelé à travailler sur une manifestation à Venise, c'est la comédienne Delphine HOMERVILLE qui l'a remplacé. En trois heures, elle a assimilé le lieu, l'équipement, la mise en scène et les intentions pour réaliser, entre deux réglages, une véritable mise en espace. Comme ces complications ne suffisaient pas, la société MIDI A QUATORZE HEURE était venue installer deux caméras pour une captation.

Après, je m’étonne d’être stressé et de finir sur les genoux ! De ce fait, la satisfaction de voir une salle bien remplie, de l’entendre rire et parfois bruisser est un Graal régénérateur. Avec beaucoup plus de rigueur et de travail, je devrais parvenir à me donner l’aisance nécessaire à porter la pièce à hauteur de ses ambitions.

Casse-tête supplémentaire, le projet d’affiche joint à ce billet reste à valider et à perfectionner. En particulier, je cherche la formule qui résumerait le spectacle : « Le petit théâtre de Brassens » ? « Sans musique, Brassens entre en scène » ? Je l’ai pas ! J’le trouve pas ! Comment expliquer un concept inédit et sacrilège.

Il ne me reste que quelques jours pour lancer l’impression si je veux donner de la visibilité aux représentations du 29 mai au 26 juin (tous les vendredis). Vos suggestions sont bienvenues. D’avance merci.

lundi 4 mai 2009

Cher Lecteur (oui le singulier se justifie*),
Une nouvelle représentation au théâtre Bourvil le vendredi 15 mai me permettra sans doute d'avancer l'esprit un peu plus tranquille. Un des écueils du métier de comédien, c’est la légitimité. Suis-je en droit, à défaut d’être en capacité, d’être acteur, c’est une interrogation récurrente.
À celle-ci s’ajoute, dans mon cas : suis-je un interprète légitime. Quiconque me connaît personnellement sait que je ne « dis » pas Brassens parce que je ne sais pas chanter, comme d’autres font du slam parce qu’ils ne chantent pas en rythme. Je chante, comme un autodidacte mais je chante. Donc ma démarche de faire des chansons des saynètes est un parti pris. Est-elle pour autant légitime, vous seul pouvez en juger.
Toutefois, parmi ceux qui sont appelés à voir le spectacle, il est un aréopage dont l’opinion m’importe plus. Personne n’est dépositaire exclusif de l’héritage culturel de Georges Brassens. Son église n’a ni clergé ni liturgie - surtout c’est une idée hérétique ; mais Brassens avait un entourage, des compagnons de route, des collaborateurs et des admirateurs travaillent à la perpétuation de son esprit et de son œuvre.
Parmi ceux-ci, il est une personne que j’apprécie pour son humour, son amabilité ineffable qui n’a d’égal que le soleil de son accent, c’est le président de l’association Auprès De Son Arbre. Sans prétention et avec obstination, Pierre Schuller abat un travail considérable pour relayer les manifestations et promouvoir l’essence même de l’œuvre de Tonton Georges.
C’est donc un plaisir immense de savoir que je vais le recevoir le 15 mai. Comme il est enthousiaste au naturel, je n’ai pas eu à faire beaucoup d’efforts pour le convaincre de venir d’Agen voir Brassens dans le texte à Paris. Saurez-vous venir de bien plus près ? Alors voilà, verdict ce vendredi 15 mai rue des Boulets, aux environs de 20h, comme les soirs d’élection.
On peut trouver dérisoire d’avoir tant besoin d’avis pour avancer. Je le déplore, mais ma nature est ainsi faite et le respect que je dois à Georges Brassens me commande de savoir si je ne commets pars de sacrilège en détricotant ses chansons pour en faire du théâtre.
Le débat est ouvert.
Frédéric
Le 4 mai 2009

* D’une part, il y a l’idée que le blog s’adresse à tous, certes, mais aussi à chacun. D’autre part, je ne suis pas sûr de ne pas être mon unique lecteur. Pas glop !

Sacrilège ou légitime.

Cher Lecteur (oui le singulier se justifie*),
Une nouvelle représentation au théâtre Bourvil le vendredi 15 mai me permettra sans doute d'avancer l'esprit un peu plus tranquille. Un des écueils du métier de comédien, c’est la légitimité. Suis-je en droit, à défaut d’être en capacité, d’être acteur, c’est une interrogation récurrente.
À celle-ci s’ajoute, dans mon cas : suis-je un interprète légitime. Quiconque me connaît personnellement sait que je ne « dis » pas Brassens parce que je ne sais pas chanter, comme d’autres font du slam parce qu’ils ne chantent pas en rythme. Je chante, comme un autodidacte mais je chante. Donc ma démarche de faire des chansons des saynètes est un parti pris. Est-elle pour autant légitime, vous seul pouvez en juger.
Toutefois, parmi ceux qui sont appelés à voir le spectacle, il est un aréopage dont l’opinion m’importe plus. Personne n’est dépositaire exclusif de l’héritage culturel de Georges Brassens. Son église n’a ni clergé ni liturgie - surtout c’est une idée hérétique ; mais Brassens avait un entourage, des compagnons de route, des collaborateurs et des admirateurs travaillent à la perpétuation de son esprit et de son œuvre.
Parmi ceux-ci, il est une personne que j’apprécie pour son humour, son amabilité ineffable qui n’a d’égal que le soleil de son accent, c’est le président de l’association Auprès De Son Arbre. Sans prétention et avec obstination, Pierre Schuller abat un travail considérable pour relayer les manifestations et promouvoir l’essence même de l’œuvre de Tonton Georges.
C’est donc un plaisir immense de savoir que je vais le recevoir le 15 mai. Comme il est enthousiaste au naturel, je n’ai pas eu à faire beaucoup d’efforts pour le convaincre de venir d’Agen voir Brassens dans le texte à Paris. Saurez-vous venir de bien plus près ? Alors voilà, verdict ce vendredi 15 mai rue des Boulets, aux environs de 20h, comme les soirs d’élection.
On peut trouver dérisoire d’avoir tant besoin d’avis pour avancer. Je le déplore, mais ma nature est ainsi faite et le respect que je dois à Georges Brassens me commande de savoir si je ne commets pars de sacrilège en détricotant ses chansons pour en faire du théâtre.
Le débat est ouvert.
Frédéric
Le 4 mai 2009

* D’une part, il y a l’idée que le blog s’adresse à tous, certes, mais aussi à chacun. D’autre part, je ne suis pas sûr de ne pas être mon unique lecteur. Pas glop !