lundi 5 juillet 2010

AMA ET FAC QUOD VIS*


Ah! Pas facile d'auto-produire et d'auto-promouvoir un spectacle sur Paris. Et un dimanche ensoleillé en plus.

Par chance, même quand la salle est chichement remplie, il se trouve toujours des spectateurs enthousiastes pour venir partager leur plaisir avec moi à la fin de la représentation. Et comme disait Victor Hugo :« Une âme est plus grande qu’un monde ». De ce fait, monter sur scène reste une satisfaction et un aboutissement.

Aucune raison de se laisser déstabiliser. Certes, il est désagréable d'être sermoné par le directeur du théâtre pour une trop faible fréquentation trente minutes avant de monter sur scène, certes le doute est légitime quand le bouche-à-oreille ne semble pas s'enclencher. Mais la pièce est intéressante et le concept est bon : donner à entendre du Brassens dans une version inédite, dans une dimension théâtrale, avec des parti-pris si pertinents et si novateurs qu'ils démontrent la profondeur de l'oeuvre. C'est un forme d'art. On peut le revendiquer en tant que tel.

Alors, même déçu, ne soyons pas abattu. Et comme dirait un grand personnage du début du vingt-et-unième siècle : (it is time to) reaffirm that fundamental truth - that out of many, we are one; that while we breathe, we hope, and where we are met with cynicism, and doubt, and those who tell us that we can't, we will respond with that timeless creed that sums up the spirit of a people:

Yes We Can.

* St Augustin

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