vendredi 2 juillet 2010

JE HAIS LES DIMANCHE


C'est le titre d'une chanson de Charles Aznavour au tout début des années 50.

J'y fais référence car, à chaque fois, monter sur scène reste une souffrance dans la mesure où on ne se débarrasse pas du trac parce qu'on le décide. Il disparaît quand la lumière s'allume. C'est un peu comme en amour. Personnellement, je trouve que la drague est du même registre : paralysante, exténuante, ambivalente. Un passage obligé auquel on aime à repenser uniquement quand la chose s'est bien conclue.

Dimanche prochain, et tous les dimanche de juillet à 19h00, au théâtre Montmartre Galabru, j'aurai cette boule au ventre et cette sensation d'entrave. Puis en vous découvrant dans le noir, je sais qu'elle disparaîtra et que ne restera plus, en fin compte, que le plaisir de l'instant.

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